Des poules en liberté qui vivent sur 7 hectares

Le guide Larousse des poules et du poulailler
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Le guide Larousse des poules et du poulailler
Le livre le plus complet sur les poules rédigé par une éleveuse qui élève des poules depuis plus de 20 ans. Le guide pour élever des poules en toute sérénité : fiches pratiques avec pas à pas photos, dossiers qui approfondissent des sujets importants, un chapitre santé très détaillé, Le pourquoi du comment des comportements de la poule. La bible des éleveurs familiaux.

Voici le témoignage de Yan qui élèvent des poules depuis une douzaine d’années maintenant. LaDes poules en liberté chez Yan particularité de son élevage, est que ses poules vivent en liberté totale sur 7 hectares de bois et de prés ! Il nous raconte comment a commencé son aventure avec les poules,  et de quelles façon il arrive à éviter trop de traitements préventifs préjudiciables aux défenses naturelles de nos poulettes.

Dans une première partie de cet article, Yan nous livre l’histoire de ses poules vagabondes, et nous aborderons ensuite les poules en liberté dans le jardin, car vous êtes nombreux à vous poser la question de savoir si cela est possible ou non.

Poules en liberté sur 7 hectares chez Yan : l’histoire

Je suis passionné de volailles depuis fort longtemps, et j’ai passé beaucoup de temps à lire diverses publications sur le sujet, habitant alors en ville et ne pouvant assouvir ma passion.

J’ai finalement aménagé à la campagne il y a une douzaine d’ années dans un lieu assez privilégié (beaucoup d’ espace inexploité depuis 75 ans, donc complètement sauvage) avec une idée bien arrêtée quand au type d ‘élevage que je voulais mettre en place : créer une “race de poule” adaptée a mon terrain, qui soit à la fois bonne pondeuse, bonne poule couveuse et bonne à manger.

J’ai d’abord construit le poulailler, dans la forêt à environ 20 mètres de la lisière, avec des matériaux de récupération : bois et tôle. Je sais que la tôle est déconseillée à cause de  l ‘effet four en été,  mais dans le bois il ne chauffe qu’avec le soleil d’hiver, les feuilles des arbres le gardant au frais tout l ‘été.

Mes premières poules : des races sélectionnées pour leur rusticité

Races de poules rustiquesCeci fait, je me suis mis en quête de mes fondateurs et fondatrices, en fonction des qualités que je souhaitais  retrouver dans mes poules. J’ai donc acheté des poules de race de réforme, Faverolles pour la chair, Marans et Coucou de Rennes pour les œufs, Brahma pour la taille et la couvaison, La Flèche pour la rusticité.

Plus des Pékins frisées qui m’ont tapées dans l’œil chez l’ éleveur ( trop mimis !). Mais aussi un magnifique coq Marans pour défendre  les poulettes et assurer la descendance.

Mon élevage de poules en liberté la première année

Coq et poules en libertéLa première année a été assez difficile mais je m’ y attendais : poules d’ un certain âge donc peu de ponte, couvaisons assez réussies avec une soixantaine de poussins mais une forte mortalité due aux peu de défenses immunitaires héritées de leurs mères, trop souvent traitées préventivement et peu sélectionnées pour leur résistances naturelles…

Bref à la fin de la saison il me restait une dizaine de poulets (3 coqs et 7 poules) issus des couvaisons, que je supposais donc les plus résistants et adaptés. J’ai consommé deux des trois coqs et gardé le troisième pour seconder  mon coq Marans. J’ai aussi gardé toutes les poules.

J’ ai ensuite reproduit ce schéma les trois années suivantes avec de plus en plus de réussite, 80 poussins la deuxième année, avec 32 poussins vivants à la fin de la saison, et ainsi de suite.

Mon petit groupe de poules et coqs aujourd’hui

Aujourd’hui je possède 47 poules et 2 coqs, qui vivent sur le terrain, une forêt et deux champs séparés par une haie type bocage, 7 hectares au total (2 hectares de champ et 5 hectares de bois), eux-mêmes entourés par d’ autres bois qui ne m’ appartiennent pas.

À noter : je suis rémunérée un petit pourcentage sur vos achats lorsque vous passez par un de mes liens de recommandation de produits des marques Amazon, Omlet, Invers, Santé Bassecour et Docteur Bassecour sans que cela ne vous coûte rien de plus. Cela me permet de pouvoir continuer à travailler sur ce blog et de vous offrir de nouveaux articles régulièrement.

Comment les poules s’alimentent-elles en liberté ?

Au début de mon élevage, les premières poules que j’ ai acheté étaient très demandeuses de grain maïs etUn beau panier rempli d'œufs récoltés par Yan blé principalement, elles avaient tendance à délaisser les autres graines.  Elles mangeaient cinquante kilos de grain par semaine, c’est énorme pour une douzaine de poules !

Aujourd’hui elles ne demandent plus que 25 kilos de graines par semaine pour cinquante volailles (il y a une dinde que j ai acheté avant noël il y a cinq ans :-)) et six pigeons qui vivent en liberté au dessus de chez moi, ce qui est beaucoup plus économique et semble en plus beaucoup mieux leur réussir : je trouve tout au long de l’année entre douze et quarante œufs par jour selon la saison.

Je limite les couvaisons à une soixantaine de poussins par an, les seuls poussins que j’ai perdu ses trois dernières années ont été le fait des prédateurs naturels (surtout un couple de faucons crécerelles qui niche dans le bois) et j’en ai dénombré seulement 11 en trois ans, se qui reste raisonnable.

La vie au quotidien de mes poules en liberté

Au fur et à mesure de mes observations, j ai constaté qu’elles exploitent toutes les parties du terrain de manière assez différente : le pré est parcouru de long en large assez méthodiquement par des lignes de poules qui chassent principalement des insectes que leur avancée coordonnée dérangent.

Elles mangent également beaucoup d’herbe qu’elles choisissent d’ ailleurs avec soin : jeunes pissenlits, pousses de chiendent et de nombreuses crucifères.

La forêt est surtout grattée (le pied des arbres, les feuilles et les mousses) pour y dénicher des insectes toujours, mais également des petits cailloux et des coquilles d’escargots (et même l’escargot entier leur plaît encore plus), ainsi que des vers.

Quand à la haie, elles y trouvent des fruits et des graines : cormes sauvages, pommes et poires pourries (ou non d ‘ailleurs :-)), églantines, pyracantha, sureau et graminées qui poussent au pied de la haie. Elle leur sert également de perchoir et d’abri lorsqu’elles se reposent dans la journée. Elles adorent les branches basses enchevêtrées pour piquer un petit roupillon !

Les prédateurs

Une ou deux fois par an en moyenne, le renard emporte une poule qui a été tropLes chiens sont de bons gardiens pour les poules téméraire et qui s’est aventurée un peu trop à l’écart de son groupe, mais c’est rare.

J’ai constaté que le reste du temps le coq du groupe reste aux aguets pendant que les filles mangent et « grince » à la moindre alerte ou au moindre bruit suspect. Les trois chiens de la maison qui ont apparemment appris à reconnaître ce cri particulier, entrent alors en action en fonçant voir les poules et poursuivent l’intrus éventuel… qu’ils ne rattrapent jamais, mais qui du coup se montre à l’usage nettement moins entreprenant. Les chiens agissent comme une protection contre les prédateurs 🙂 !

Les traitements anti-maladies

Pour ce qui est des médicamentions elles sont réduites au minimum, il s’agit surtout de traitements prophylaxiques (mesures préventives) : contre les poux rouges, brûlage du poulailler deux fois par an au désherbeur thermique du sol au plafond, suivi d’ un chaulage (c’est souverain), un anticoccidien pour éviter la coccidiose, et un vermifuge une fois par an à l’ automne, bien que je n’ ai jamais constaté d’ infestation, ni dans les fientes, ni ailleurs.

Pour le reste, elles sont maintenant très résistantes, et surtout la grande surface herbeuse dont elles disposent permet au sol de se renouveler et d’endiguer les proliférations de parasites et autres. Plus de maladies de « croissance » style Marek et autres joyeusetés !  Ni de coryza ou rhume chez mes poules.

Mes poules en liberté et les autres animaux

Elles vivent en parfaite harmonie avec le reste de la maisonnée, un chat , trois chiens et deux chevaux dans un pré voisin, chacun tirant avantage les uns des autres. J’ai un groupe de poules, (toujours le même) qui s’est spécialisé plus particulièrement dans la chasse à courre.

Chiens, chats, chevaux, oies, côtoient les poules de YanElles passent une ou deux heures à suivre les deux chevaux pour profiter des insectes attirés par ceux ci, taons et autres mouches. Les chevaux se couchent même parfois pour les laisser accéder à plus de « ressources », apparemment ils aiment ça 🙂 .

Les chiens dans la journée ne sont jamais loin des poules, dans l’espoir de coincer le goupil ! Ils sont contents de pouvoir dormir sans mouches pour les importuner.

Le chat lui, a établi ses quartiers (à part les dix heures par jour qu’il passe sur mon lit ) sur une souche a côté du poulailler d’où il guette les rongeurs inévitablement attirés par les volailles.

L’âge de mes poules

Mes poules les plus vieilles doivent avoir 12 ans (une Brahma et une Faverolles) ; elles ne pondent plus beaucoup mais sont des couveuses et des mères hors-pair, elles élèvent les poussins avec un grand zèle, elles les amènent partout, leur font découvrir toutes les ressources du terrain, les bons coins à bain de poussière

Les autres ont entre 1 et 10 ans, et vivent joyeusement leur vie de volaille.

© Yan H.  pour Poule’s Club

Des poules en liberté dans le jardin c’est possible ?

De nombreux éleveurs familiaux rêvent d’élever des poules en liberté dans le jardin. Tout est possible pour peu que chaque espace soit protégé si besoin.

Finalement, quand on laisse une totale liberté à ses poules, on ne les parque pas dans un enclos, mais on protège plutôt les espaces fragiles comme le potager, les parterres de fleurs et la terrasse. Ce n’est pas forcément agréable de retrouver des fientes sur les meubles de jardin, la table ou l’espace de vie terrasse.

De jolies barrières en bois pour protéger et délimiter le jardin

Pour protéger son espace de vie, il suffit alors d’installer des barrières en bois autour. Les anglo-saxons Des poules en liberté dans le jardin font cela très bien et leurs jardins sont toujours magnifiques, même avec des poules en liberté. Elles n’ont pas accès au potager sauf en hiver, ni aux parterres de fleurs. Les barrières en bois sont plus ou moins hautes selon l’endroit à protéger.

Le fait qu’elles aient accès à plus d’espace, permet de les occuper toute la journée et ne leur donne pas forcément envie de gratter ailleurs. C’est souvent le manque de ressources qui pousse les poules à aller chercher en dehors de leur enclos ce qu’elles ne trouvent pas par manque d’espace. Avec un espace de jardin suffisamment spacieux, elles trouvent tout ce dont elles ont besoin.

Pour en savoir plus pour élever des poules dans un petit jardin › Installer un poulailler en ville

Conclusion

Vous l’avez compris, élever des poules en liberté est tout à fait possible. Bien sûr, cela implique aussi d’accepter les risques de prédations surtout sur une si grande surface comme celle de Yan, mais il faut savoir que même en enclos, de tels risques existent. Alors, à vous de voir si ce mode d’élevage est possible à mettre en place chez vous, ou pas.

Informations complémentaires

Le parcours des poules : comment clôturer et aménager
Connaître le comportement des poules

Vous avez une question ou vous souhaitez apporter votre témoignage ? N’hésitez pas à le faire dans la zone de commentaires tout en bas de cette page.

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33 Commentaires

  1. Bonjour, à l’état sauvage les mères et leurs poussins se cachent dans les fourrés, effectivement il n’y a pas de perchage. Pendant la couvaison également, les mères se mettent dans les fourrés et échappent aux prédateurs malgré tout même si ce n’est pas vrai pour toutes. Cependant rien ne vous empêche d’envisager une solution telle que vous a décrivez pendant cette période.

  2. Bonjour, nous envisageons de prendre quelques poules et un coq, en liberté sur 3 ha de prairie/verger/bois. Nous prendront une race habituée à se percher haut pour dormir, mais je me pose la question de la prédation pour les poussins ( : faut il obligatoirement créer un enclos fermé et y laisser les mères ?je ne vois pas comment les poussins, le soir, peuvent échapper à la prédation. et puis quand elles se mettent à couver, elle sont vulnérable aussi, doit-on les déplacer pour les mettre dans un lieu plus fermé ? ou se débrouillent-elles ? merci

  3. Bonjour, il peut y avoir un poulailler fermé si vous le souhaitez, mais pas obligatoirement. S’il y a plusieurs hectares, en général les poules dorment dans les arbres. Il faut juste être conscients que bien évidemment, les risques de prédation sont plus importants. Pour répondre à votre question, certains les enferment ou restreignent leur terrain plusieurs jours pour qu’elles s’habituent à leur nouvel environnement, d’autres les lâchent dès le lendemain… Je crois que cela dépend de l’espace alloué, du comportement des poulettes entre elles et avec l’humain etc.

  4. Bonjour, si on décide l’élever des poules en liberté cela implique donc de laisser des abris et des pondoirs mais pas de poulailler fermé? Lorsque l’on vient d’accueillir des poules sur un terrain faut-il les laisser dans un espace clôturé un certain temps pour qu’elles s’attachent au terrain ou peut-on les laisser en liberté des le 1er jour? Merci

  5. Oui pas de problème poule rousse c’est plus courant que poule russe 🙂 Ok super, ainsi elle pourra se mettre à l’abri la journée si elle le souhaite et elle aura à manger Je vous en prie et bonne continuation avec cette poulette exploratrice 🙂

  6. Merci pour votre réponse rapide et vos conseils ! Tout d’abord excusez moi de ne pas m’être relue, il s’agit d’une poule rousse et non russe …
    Aujourd’hui je lui ai fait 2 petits abris triangulaires avec des caillebottis de terrasse, placés sous les arbres, si ça la tente… ainsi qu’un autre pour éviter que l’eau ne gèle trop vite, à voire…
    J’ai acheté du grain que je vais lui mettre dans une grosse bouteille plastique accrochée à un arbre, pour éviter que d’autre animaux viennent lui manger ses provisions.
    Encore merci !

  7. Bonjour, si jusqu’à présent elle a échappé aux prédateurs, c’est que de se mettre en hauteur est le plus efficace 🙂 C’est ce que font les poules naturellement à l’état sauvage. Les poules, comme les oiseaux ne craignent pas le froid. Je pense que si vous souhaitez l’aider, le mieux est de la laisser se percher comme elle le souhaite et plutôt lui mettre à disposition eau et nourriture 🙂 C’est super en tout cas ! 🙂

  8. Bonjour,
    Une jolie petite poule russe d’un voisin est venue s’installer dans mon jardin de 6000 m2 il y a environ 18 mois. Elle vit en totale liberté et dort dans un tilleul à 3 4m de haut.
    Elle a résiste à l’hiver dernier mais je souhaiterai lui apporter un peu d’abri contre le vent glacial, la pluie et neige.
    Je ne sais ni comment faire qq chose de facile et adaptée pour qu’elle ne soit pas coincée à l’arrivée d’un predateur, ni si je le place au sol ou s’il faut le mettre en hateur.
    Merci d’avance pour vos conseils éclairés

  9. Bonjour Colette, à priori je pense qu’elles doivent trouver ce qu’il leur faut, mais il est possible aussi que le mélange de graines ne leur conviennent pas, c’est à voir. Cependant, si elles pondent bien, c’est que tout va bien. De plus, si leur poids est correct, c’est aussi qu’elles ont assez de nourriture pour être en bonne santé. Avec l’arrivée de l’hiver elles auront besoin de plus de nourriture et c’est peut-être à ce moment là qu’elles mangeront plus de graines.

  10. Bonjour,

    Depuis 3 mois, j’ai deux poules qui vivent en liberté totale dans notre jardin de 10 ares… Elles pondent tous les jours, sont super sociables. Elles picorent toute la journée. Nous habitons à la campagne, et le jardin est style « campagne », ce n’est pas un jardin de style à la Française….
    Je constate qu’elles mangent très peu de graines.
    Je me demandais si ce qu’elles trouvaient dans le jardin était suffisant pour qu’elles soient en bonne santé ?
    Pouvez-vous me renseigner, merci

  11. Bonjour Nicolas, comme je vous l’ait dit dans un autre commentaire, toutes les grandes races issues de lignées rustiques sont aptes à vivre dans un tel environnement. Le complément en graines est variable selon les saisons, mais en vous référant à ce que mentionne Yann, vous avez déjà une idée 🙂

  12. Quelle race de poule me conseillez-vous pour un parcours en foret de 3 hectares? J’ai vu que Yan élevait des Faverolles sur 7 hectares, faut-il beaucoup les complémenter en grain ?

  13. Bonjour Béatrice, je suis désolée j’ai dû supprimer votre lien car il était invalide. Si vous souhaitez que je remette le bon, n’hésitez pas à me le communiquer. Sinon, merci infiniment pour votre témoignage. En effet, le plus gros souci ce sont les prédateurs quand on élève des poules en totale liberté. Les caméras, c’est une bonne idée 🙂 . J’en parle aussi dans cet article ›

  14. Merci pour ce témoignage. J’ai décidé moi aussi de me lancer dans l’élevage familial de poules en totale liberté. Je suis installée depuis 1 an et demi en Bretagne, sur 33ha (prairie, taillis, bois, ruisseaux). De nombreuses personnes m’ont déconseillé de faire cela : prédateurs, perte de volailles, les poules vont manger mes légumes (mais non ! je vais clôturer mon jardin qui, lui, n’a pas besoin de bouger !), etc. Ces personnes avaient semé le doute dans mon esprit…. Grace à cet article, je vais continuer mon expérience. Comme je le disais aux gens que j’ai croisé : je n’ai pas la prétention de réussir tout la première année. Actuellement, mon plus gros soucis est de protéger mes poules contre les attaques des chiens avoisinant. Je vais installer des caméras de chasse pour voir d’où viennent les prédateurs. Encore merci pour ce partage d’expérience !

  15. Bonjour Denis, il est certain qu’en France, le climat en hiver est plus doux que le votre au Québec 🙂 Je pense qu’il faut adapter ce mode d’élevage à l’environnement, et combler le manque de nourriture en hiver. Je ne sais pas si vous aurez des réponses concernant la montagne, mais en tout cas, bonne chance dans ce projet 🙂

  16. Bonjour,

    C’est un article que j’ai fort apprécié car je me demandais s’il était possible d’élever des poules sans enclos.

    Cependant j’aurais aimé savoir dans quel climat cette méthode d’élevage se passe car moi je demeure au Québec où il y a souvent 5 à 6 mois de neige au sol.
    Pour votre information, j’ai appris que certains éleveurs de poules en liberté ne récoltaient pas des parcelles de blé afin que les poules puissent pendant l’hiver aller les déneiger pour y manger des grains de blé.
    J’ai hâte de commencer mes expériences de poules en pâturage même l’hiver. Un poulailler mobile me semble la meilleure solution afin d’éviter la détérioration du parcours.
    Y a-t-il quelqu’un qui a une telle expérience en montagne et de la neige par exemple ?

  17. Merci pour le tuyau canin. Nous allons penser sérieusement à la relève de notre cocker. A bientôt.

  18. Bonjour Margaux et merci pour vos réflexions. Normalement, le renard se nourrit plutôt de mulots. Quand il en arrive à attaquer des poulaillers ou autres lieux de nourriture potentielle c’est que son territoire ne lui procure plus suffisamment de nourriture… L’homme est souvent responsable de cela.

    Les chiens peuvent être en effet une solution pour faire fuir les renards.

  19. Merci Yan et tout le Poules-Club pour cette expérience et ces conseils. Nous habitons près d’Uzès (Gard) et avons deux activités professionnelles saisonnières. Nous avons reçu à Noël, 4 poules tristement bouclées dans un poulailler et son enclos, surexploité mais relativement « sécurisé ». Ces poulettes ont pris la suite de feu »Coco » notre coq et ses 3 poulettes sacrifiés en une journée par une renarde. (Le voisin a aussi perdu son coq et au village, 18 poules et 3 coqs en une nuit ! C’est à se demander… Mais il est vrai que, de nos jours, les renards attaquent, parfois, même les chiens). La renarde, elle-même a aussi a besoin de nourir ses petits et de leur apprendre à chasser. Bref, je ne veux pas « nuire » écologiquement parlant, et pour l’instant, je redoute que nos poules subissent le même sort. Dasko, notre cocker anglais, très pugnace, vieillit et je devine que la solution pour l’équilibre que tu as réussi à retrouver passera, chez nous aussi, par des chiens. Merci à tous pour l’apprentissage rendu possible par vos conseils. Aussi pugnace que Dasko, je compte bien parvenir au même équilibre que Yan. Au plaisir de vous retrouver, donc, un jour, pour d’autres conseils fort utiles. Amicalement. Margaux.

  20. Bonjour, avec 6000 m2 de terrain, j’imagine qu’il y a de quoi faire des nids cachés 🙂 Il faudrait les observer afin de voir ce qu’elles font exactement. Quoiqu’il en soit, pour les inciter à pondre dans les pondoirs, vous pouvez y déposer des œufs factices, cela fonctionne relativement bien › Œufs factices

    Pour les empêcher de dormir dans les pondoirs, vous pouvez essayer de bloquer l’entrée avec des cartons le soir.

  21. Bonjour
    nous avons acheté des poules il y a maintenant 6 semaines elles vivent dans un terrain de 6000m2
    Il n’est pas clôturer et vont chez les voisins.
    Elles ont leur pouillaller avec 3 pondoirs, deux d’entres elles ont commencé à pondre la semaine dernière mais dés le 5ème jour je n’avais plus que 1 œuf et hier 0 j’entends ma poule chanter le soir œufs pondu mais impossible de trouver leur nid, suis allez voir chez le voisin sans succès.
    De plus elles veulent dormir dans leur pondoir même si on leur bloque.
    Comment faire pour qu’elles reponde dans leur pouillalier?faut elle leur bloquer leur pondoir le soir?
    Merci à vous

  22. Bonjour Marianne,malheureusement cet article date de 2014 et je n’ai plus le mail de Yan. Je suis désolée. Mais on ne sait jamais s’il continue à suivre le site, peut-être verra t-il votre demande.

  23. Bonjour, je viens de lire l’article de Yan H. Sur l’elevage de poules sur 7 hectares que j’ai trouvé fascinant. Serait-il possible d’avoir son contact pour plus d’informations voir venir visiter sa forêt à poule ? En vous remerciant par avance, Marianne Roguet. (marianne.roguet(at) laposte.net)

  24. Bonjour Laure, excusez-moi mais je n’arrive pas à me représenter ce que vous souhaitez faire exactement. Si le passage dont vous parlez les empêche d’aller sur votre terrain alors oui c’est envisageable car d’elles-mêmes elles trouveront le moyen d’aller là où elles pourront explorer.
    Si la forêt est grande et éloignée des habitations, il faut bien sûr être consciente qu’il risque d’y avoir des prédateurs et que si elles s’éloignent de leur zone habitation elles n’auront peut-être pas le temps de s’y réfugier. Mais leur instinct de survie peut aussi les pousser à se réfugier dans les arbres.
    Il faut savoir de toute façon qu’en milieu rural et même en milieu urbain, le risque de prédateurs est partout. Je pense qu’il faut faire confiance en leur capacité à se sortir de situations délicates.
    Pour terminer oui un renard est capable de grimper s’il le souhaite, à un grillage en tout cas, alors on peut imaginer qu’une échelle…

  25. Bonjour
    J’habite au milieu de la foret en Sud Gironde, et j’ai un tout petit jardin.
    Je ne veux pas que mes poules picorent dans mon jardin, mais mon voisin m’autorise à laisser mes poules dans la foret si je ne clôture pas.
    Je voudrais installer la partie nuit / couvoir / nourriture dans une ancienne volière de 15m2 existant dans mon jardin, en limite de clôture, et que mes poules aillent picorer dans la forêt dans la journée.
    Je voudrais leur faire des espèces d’échelles, pour passer d’une zone à l’autre, en passant par dessus le grillage d’un mètre de haut.
    Est ce que ce système serait bien pour mes poules ?
    Est ce que cela leur permettrait d’avoir une zone de sécurité en cas de prédateur ?
    Est que les renards montent à l’échelle ?
    Merci beaucoup
    Laure

  26. Bonjour, les poules savent retourner à leur poulailler. Elles aiment également explorer mais ne passent pas là où elles ont de mal à passer. Aussi, il est vraisemblable qu’elles ne passent pas à travers ce type de plantations. Si jamais par hasard elles s’y aventurent, oui elles sauront retrouver leur chemin ; le plus à craindre serait que quelque chose (un obstacle) les empêche d’avancer sur le chemin du retour.

  27. Bonjour,

    Merci pour votre retour d’expérience.

    J’ai vu que vous preniez le temps de répondre aux questions des lecteurs, merci pour ça aussi.
    Sans expérience, mes parents réfléchissent à prendre quelques poules.
    Leur jardin est clôturé en grande partie, mais le fond du jardin donne sur une foret non entretenue et en pente abrupte (difficile de passer pour un humain à plusieurs endroits, à cause des ronciers et du dénivelé, avec des morceaux plus praticables, peut être moitié moitié).
    Les poules vont elles aller se perdre là dedans, ou peut on espérer qu’elles vont savoir trouver un chemin sur ?

  28. Bonjour, je ne suis pas certaine qu’il soit conseillé qu’elles mangent les œufs des parasites au risque de se retrouver infestées elles-mêmes. Pour la durée dans un espace herbeux avant qu’elles ne mangent l’herbe, tout dépend de la surface et du nombre de poules, aussi il est difficile de vous répondre. Cependant s’il s’agit bien des dimensions annoncées (1 à 2 hectares), il faudrait des centaines de poules pour que l’herbe vienne à manquer.

  29. Bonjour,
    Article très intéressant que vous nous proposez là!
    J’ai une question, je cherche depuis des heures la réponse sur internet mais je ne la trouve pas ou ne sais pas où chercher. J’ai 8 grands prés avec des chevaux dedans (qui mesurent environ 1,5- 2 hectares chacun) et j’aurai aimé, lors de la rotation des pâtures une fois que les chevaux seraient partis, lâcher un grand nombre de poules dans le près (ou une partie de celui-ci dépendent du nombre de poules) afin que les poules mangent les vers et oeufs qui contaminent mes chevaux. Ce serait donc une sorte de vermifuge naturel pour mes chevaux. Cependant je me demandais quelle serait la durée idéale pour que les poules mangent le plus possible de vers mais qu’à la fois elles ne mangent pas toute l’herbe pour en laisser à mes chevaux!
    Si vous avez des informations ou des sites, livres sur lesquels je puisse m’appuyer j’en serai ravie!
    Excellente journée à vous!

  30. Bonjour, cela dépend des poules et de leurs conditions de vie auparavant. Les poules habituées au plein air et à rentrer le soir dans un poulailler sauront très vite où se coucher le soir. Les poules élevées en hangar sont moins débrouillardes. Si vous les accueillez en journée, vous pouvez les installer dans leur poulailler et les libérer le lendemain, théoriquement elles sauront rentrer le soir dans leur poulailler. Cependant, chez vous elles auront un espace particulièrement grand. Aussi l’idéal serait d’entourer leur poulailler d’un filet ou grillage provisoire juste le temps de vous assurer que tout se passe bien et qu’elles rentrent tous les soirs d’elles-mêmes.

  31. Bonjour,
    Je viens de m’offrir 4 poules de Marans. Je suis un débutant en poules.
    J’habite dans une ferme en Bourgogne ou il y a un beau poulailler.
    J’ai un terrain en prairie de 1 hectare, entouré sur deux côté par du bocage.
    J’aimerais savoir combien de temps faut il laisser les poules à l’intérieur du poulailler avant de les laisser sortir afin quelles puissent se balader en liberté sur la prairie?
    Vais je réussir à les faire rentrer au poulailler ou vont elles disparaitre et ne jamais revenir?
    Merci pour votre réponse…

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